L’intelligence artificiel pour la plupart des gens correspond à Terminator : un robot qui, parce qu’il est devenue hyper “intelligent”, va prendre l’initiative de s’émanciper de son créateur (l’humain) et va essayer d’éliminer celui-ci de la surface de la terre, n’ayant plus besoin de lui.
Pourtant aujourd’hui l’intelligence artificielle pourrait réellement nous rendre beaucoup plus humain que nous le pensons et c’est justement ce qui a fait l’objet de la discussion sur DEBROUILLARD avec mon invité du jour Alexandre Pachulski, auteur de Génération IA et cofondateur de Talensoft (Exit avec Cegid), une société de gestion RH de 700 personnes, présente dans 150 pays et au Next40. Cette entreprise qui compte plusieurs millions d’utilisateurs a notamment levé 45 millions d’euros pour accélérer son développement à l’international en début de 2019.
Le podcast dans lequel vous pouvez écouter des conversations privées de certains des leaders et PDG les plus influents du monde. Ceux-ci partagent leurs dernières leçons, idées, intuitions et découvertes directement sur le terrain.
Une intelligence artificielle peut-elle vraiment être créative ? Une IA pourrait-elle un jour aller plus loin que la volonté de son créateur ? Une intelligence artificielle peut-elle oublier qu’elle est « artificielle » ? Qu’est-ce que ça veut dire d’être humain ? Sommes-nous libres ou prisonniers de nos névroses ? Si nous ne savons pas par nous même sortir de nos modes de fonctionnement répétitif alors une machine peut tout à fait nous remplacer. Dans cette conversation qui touche beaucoup plus à l’humain qu’à la tech, Alexandre met en exergue le fait que l’on se revendique de notre humanité alors qu’en de nombreuses situations (amoureuse, amicale, travail) de socialisation, on a tendance à répéter des formats et donc à nous comporter comme des robots.
En réalité, avec Alexandre nous parlons de ce qui nous rend différent, de sortir du cadre, de la créativité. On discute de la manière dont la tech peut réhumaniser l’éducation par exemple si elle est utilisée de la bonne façon car aujourd’hui on cherche tellement à reproduire des petits soldats qu’on ne s’interroge même plus sur l’unicité de chacun.
J’ai beaucoup d’admiration pour Alexandre qui, en dehors d’être un docteur en intelligence artificielle, est un passionné de pop culture, qui est devenu entrepreneur un peu par hasard. Il revient avec bienveillance et une grande clairvoyance sur son parcours, sa vision hyper intéressante de l’humain vis à vie de ce qui l’entoure et ses engagements.
Alexandre croît dans les rencontres décisives qui orientent et façonnent votre chemin de vie. Son but : aider à mieux se connaître soi-même pour contribuer et s’inscrire dans un projet collectif.
